2 cancers sur 5 pourraient être évités grâce à une bonne hygiène de vie

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« Non merci, je ne fume plus », « Je vais plutôt prendre un jus de fruit », « Je préfère y aller en marchant » ou encore « Pour moi ce sera une salade » sont les message de la dernière campagne de prévention du ministère de la Santé et de l’Institut national du cancer (Inca).

Ne pas fumer, faire du sport, avoir une alimentation équilibrée pour rester en bonne santé, sont des messages qui sonnent comme une évidence et pourtant, ils pourraient éviter deux cancers sur cinq si on les appliquait. C’est du moins l’avis du ministère de la Santé et de l’Institut national du cancer (Inca) qui lancent une campagne de prévention.

Le tabac : ennemi public numéro 1

En France, le nombre annuel de décès liés au tabac est estimé à 78 000, dont 47 000 par cancers.

Le tabac est responsable de près de 90 % des cancers du poumon et on lui attribue aussi entre 50 et 70 % des cancers des voies aérodigestives supérieures (bouche, larynx, pharynx, œsophage), 40 % des cancers de la vessie et 30 % des cancers du pancréas. Le tabac est aussi impliqué dans le développement des cancers des voies urinaires et du rein, du col de l’utérus, de l’estomac et de certaines leucémies.

En France, la consommation d’alcool est élevée

Plus de 15 000 décès par cancer sont chaque année imputables à l’alcool. En France, il est responsable de près de 80 % des cancers de l’œsophage, 20 % des cancers du côlon et 17 % des cancers du sein.

30 minutes d’exercice physique par jour

La pratique quotidienne d’une activité physique (monter des escaliers, marcher, faire du vélo, nager), permet non seulement de diminuer le risque de développer de nombreuses maladies chroniques mais aussi de développer un cancer notamment celui du côlon, du sein, du poumon et de l’endomètre. C’est aussi un moyen de limiter la prise de poids, autre facteur de risque de cancer.

Pour les personnes atteintes d’un cancer, les effets bénéfiques de l’exercice physique sont mesurables pendant et après leur traitement, avec une amélioration de la qualité de vie, de la tolérance du traitement et du pronostic.

Les fruits et légumes jouent un rôle protecteur

Les fruits et légumes jouent un rôle protecteur grâce à leur richesse en fibres, en vitamines et en minéraux antioxydants. Les aliments céréaliers complets sont également recommandés.

L’excès de viandes rouges (bœuf, porc, agneau et mouton, et les préparations en contenant), de charcuteries, d’aliments gras, salés ou très sucrés représente aussi un facteur de risque.