Activités physiques adaptées, du changement dans l'air

Viva Magazine
© Viva Magazine

Il est 18 ou 19 heures et vous rentrez chez vous. Etes-vous seulement aller marcher ? Même trente minutes, le minimum quotidien. L’inactivité physique tue davantage que le tabac. Alors il est temps de faire quelque chose.

« L’inactivité physique tue davantage que le tabac dans les pays occidentaux. Elle est responsable de 5,3 millions de décès par an dans le monde, et de 10 % des décès en Europe. Une activité physique quotidienne de trente minutes par jour permet de diminuer la mortalité de 14 % », déclare Martine Duclos, conseillère scientifique auprès du ministre des Sports et professeur au Chu de Clermont-Ferrand.

Et moi et moi et moi

Indispensables au bon équilibre physique et mental de chacun, les activités physiques et sportives devraient être obligatoires, et cela pour tout le monde, qu’il s’agisse de personnes en situation de handicap, ou qui sortent d’hospitalisation, ou  de celles qui souffrent de maladies (type diabète ou problèmes cardiaques) ou encore des personnes âgées !

Adaptée à la personne, personnalisée et suivie, l’activité physique est possible, bienfaisante et permet un meilleur rétablissement. La Haute Autorité de santé (Hsa) préconise d’ailleurs des activités physiques et sportives comme moyen thérapeutique non médicamenteux.

La Fédération française Sports pour tous a lancé, en 2014, la première charte Club Sports Santé Bien-Etre. Ce sont dix engagements garants d’une activité physique adaptée aux personnes sédentaires ou présentant ou non des pathologies. Le développement de ces actions s’appuie sur un constat qui n’est plus à prouver : le sport est bon pour la santé !

Il s’agit pour cette Fédération de rendre la pratique sportive accessible à tous, avec un éducateur sportif diplômé et reconnu compétent en sport santé bien-être par la Fédération, avec un accueil personnalisé et un suivi de la forme physique du pratiquant, des groupes réduits avec du matériel et des lieux adaptés et sécurisés et  des tarifs accessibles.

Le rôle du médecin traitant

Le 26 janvier 2016, le président de la République a promulgué la Loi 2016-41 de modernisation de notre système de santé.

Ce qui signifie que la prescription de l’activité physique adaptée en revient au médecin pour les personnes en ayant besoin.

Qu’il s’agisse de patients atteints de diabète de type II, de problèmes cardiaques ou de pathologies chroniques, le médecin doit être là pour rassurer le patient sur son état de santé. Mais aussi lui faire connaître les bienfaits de l’activité physique adaptée sur sa maladie.

Le médecin doit aller au-delà de la simple feuille de soin, en expliquant les choses oralement à son patient.

Evaluer les capacités physiques du patient, savoir ce qu’il aime ou ce qu’il a déjà fait auparavant va permettre au médecin de pouvoir cibler un centre spécialisé d’activités physiques adaptées à son patient.

Les tests physiques seront dorénavant fait par le médecin. Il sera désormais le seul responsable avant d’envoyer un patient dans un centre d’activités physiques adaptées.

 

http://www.sportspourtous.org

 

Carole Chomel