« Droit à l'oubli »… Mais pas pour tout le monde

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Maisol Touraine a annoncé que le droit à l’oubli destiné à permettre aux ex-malades de pouvoir accéder à des assurances ou des crédits sans surprime sera appliqué mais pour 6 maladies seulement

 

« Cinq catégories de cancers sont concernés : le cancer du sein, le cancer du testicule, le mélanome de la peau, le cancer de l’utérus et le cancer de la thyroïde », a annoncé Marisol Touraine.
Le « délai maximal sera de 10 ans » après la fin des traitements, sans rechute, mais pourra également être inférieur (1 an, 3 ans, 6 ou 7 ans), a-t-elle ajouté.
Marisol Touraine a cité l’exemple de « certains cancers du sein » : « au bout d’un an, à la fin des traitements, et sans rechute, on pourra aller dans une banque, avoir un prêt, et ne plus à avoir à payer de surprime ou de taux plus élevé ». « C’est une avancée considérable », a-t-elle souligné.
Le « droit à l’oubli » pourra également s’appliquer à d’anciens malades de l’hépatite C qui peuvent maintenant guérir et qui pourront « après la fin des traitements et sans rechute, au bout d’un peu moins d’un an (…), avoir un prêt au même prix que les autres, au même taux », selon la ministre.
La loi de modernisation du système de santé, qui vient d’être promulguée, prévoit un délai maximal de 10 ans pour accorder le « droit à l’oubli » aux ex-malades adultes du cancer. Pour les mineurs, le délai maximal est de cinq ans au maximum après la fin des traitements.