Après la ménopause, la moitié des cancers du sein pourraient être évités

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Une étude française, menée à l’Institut de cancérologie Gustave-Roussy de Villejuif (Val-de-Marne), et publiée dans l‘International Journal of Cancer, révèle qu’un cancer du sein sur deux après la ménopause est attribuable à des facteurs comportementaux : mauvaise alimentation, abus d’alcool ou surpoids. Plus de la moitié (53,5 %) des cas de cancer auraient pu être évités avec un comportement adapté à cette période de la vie.

Ce n’est pas une grande surprise, mais une étude le confirme : manger sain et équilibré, limiter sa consommation d’alcool à un verre d’alcool par jour, surveiller son poids (indice de masse corporel inférieur ou égal 25kg/m²) réduirait le risque de développer un cancer du sein de 50 % après la ménopause. 

Des chercheurs français de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) se sont rendu compte que ces différents facteurs de risque dits « comportementaux » étaient déterminants dans le déclenchement de la maladie après la ménopause. Autrement dit, en agissant sur leur comportement, les femmes pourraient considérablement accroître leur chance d’éviter la maladie à cette période de la vie.

En cause également, les traitements hormonaux de la ménopause, même s’ils sont aujourd’hui beaucoup moins utilisés. 

L’étude enseigne qu’avant la ménopause, les cancers du sein sont pour 61,2 % attribuables à des facteurs de risque non-comportementaux. Par contre, « après la ménopause, plus de la moitié (53,5 %) des cas de cancer auraient pu être évités avec une meilleure hygiène de vie ».