Jeunes : attention aux conduites à risques

A l’occasion du Sidaction qui aura lieu les 1er, 2, 3 avril prochain, la Smerep tire la sonnette d’alarme sur les comportements à risques des étudiants et lycéens en matière de sexualité.

La Smerep a lancé, à l’occasion du Sidaction qui aura lieu les 1er, 2 et 3 avril prochain, une enquête sur la sexualité des lycéens et des étudiants. Résultat : ces derniers ont des idées fausses concernant le sida. D’autre part, le dépistage du Vih et des infections sexuellement transmissibles (Ist) est loin d’être systématique.

Des comportements à risques

Près de 75 % des étudiants concernés par le changement de partenaire ne se font pas systématiquement dépister.
Près de trois quarts des étudiants et plus de la moitié des lycéens justifient leur comportement par le fait qu’ils considèrent ne pas avoir pris un risque suffisant en changeant de partenaire. L’étude révèle également qu‘étudiants et lycéens sont près de 15 % à penser que, à l’heure actuelle, il est facile de guérir du sida grâce aux traitements.
43 % des étudiants n’utilisent pas systématiquement un préservatif. Ils sont 14 % à ne jamais l’utiliser.

Concernant les étudiants d’Ile-de-France, près d’1 étudiant sur 5 déclare ne jamais utiliser de préservatif durant un rapport sexuel. La raison de cet « oubli » varie en fonction de l’échantillon. De manière globale, les étudiants français se justifient en expliquant qu’ils n’avaient pas de préservatif sur eux (12 %), alors que pour les Franciliens, le motif évoqué pour 20 % d’entre eux est qu’ils pensent que leur partenaire n’avait pas d’Ist/sida au moment du rapport.

Près d’1 lycéen sur 10 n’utilise jamais de préservatif

Pour les lycéens, les résultats sont plus nuancés. Si pour 73 % d’entre eux, l’utilisation d’un préservatif est systématique au moment d’un rapport sexuel, on note qu’ils sont tout de même 9 % à ne jamais en utiliser. La raison principale de cet « oubli » rejoint celle des étudiants français. En effet, selon 15 % des lycéens, l’oubli repose également sur le fait qu’ils n’avaient pas de préservatif sur eux au moment du rapport sexuel.

Brochures de prévention disponibles sur www.smerep.fr.