Vih : 17 millions de personnes vivent sous traitement dans le monde

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L’Onusida indique dans un rapport que le nombre de personnes ayant accès aux médicaments antirétroviraux a plus que doublé depuis 2010. Il se monte à 17 millions de personnes dans le monde.

17 millions de personnes vivent sous traitement antirétroviraux dans le monde d’après un rapport de l’Onusida, intitulé Global AIDS update 2016 (Actualité du sida dans le monde en 2016). Soit 2 millions de personnes de plus en 2015. Ce nombre a plus que doublé depuis 2010.

Progression des traitements

La progression du traitement antirétroviral depuis 2010 dans un grand nombre de pays parmi les plus touchés dans le monde a permis de réduire le nombre de décès dus au sida de 1,5 million en 2010 à 1,1 million en 2015.

Le fait de traiter immédiatement toute personne séropositive, comme le préconise l’Organisation mondiale de la santé (Oms) a donné ses preuves.

La couverture mondiale du traitement antirétroviral atteignait 46 % fin 2015. Les gains ont été les plus importants dans la région la plus touchée du monde :  l’Afrique australe et orientale, où la couverture est passée de 24 % en 2010 à 54 % en 2015, atteignant un total de 10,3 millions de personnes. En Afrique du Sud, 3,4 millions de personnes ont accès au traitement, devant le Kenya avec près de 900 000. Le Botswana, l’Érythrée, le Kenya, le Malawi, le Mozambique, le Rwanda, l’Afrique du Sud, le Swaziland, l’Ouganda, la Tanzanie, la Zambie et le Zimbabwe ont tous augmenté la couverture de traitement de plus de 25 % entre 2010 et 2015.

Les jeunes et les femmes laissés pour compte

De nombreuses personnes ne sont toujours pas prises en charge en particulier les jeunes et les adolescents, surtout les jeunes femmes et les filles, qui sont laissés de côté dans la riposte au sida. Les adolescentes et les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans sont particulièrement exposées au risque d’infection à Vih dans le monde : en 2015, elles ont représenté 20 % de toutes les nouvelles infections à Vih chez les adultes dans le monde, alors qu’elles ne représentent que 11 % de la population adulte. En Afrique subsaharienne, les adolescentes et les jeunes femmes représentent 25 % des nouvelles infections à Vih chez les adultes. Des normes de genre négatives et les inégalités, les obstacles à l’éducation et aux services de santé sexuelle et reproductive, la pauvreté, l’insécurité alimentaire et la violence sont les principaux moteurs de cette vulnérabilité accrue.

Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org.